Correction épreuve de littérature au probatoire A, ABI, C, D, E et TI

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Correction épreuve de littérature au probatoire A, ABI, C, D, E et TI Sujet 1, Sujet 2, Sujet 3.

Correction sujet I

Sujet de type 1: Contraction de texte et discussion
1- Indications pour le résumé 8 pts
Thème: Les conséquences néfastes de l’abandon de nos langues maternelles.
Thèse : L’abandon de nos langues maternelles tue nos cultures.
Structure du texte: Le texte est constitue de 6 paragraphes dont les idées essentielles sont les suivantes:
Paragraphe 1: La langue maternelle, propre à une communauté, est le premier vecteur de la communication. Elle s’acquiert dans la famille.
Paragraphe 2 : C’est à force de L’entendre que l’enfant apprend à parler sa langue maternelle.
Paragraphe 3 : Le déclin de nos langues, injustement imputé aux colons, est dû à la volonté de certains parents de parler à leurs enfants en langue étrangère. Pourtant, ces parents ne parlent pas parfaitement celle-ci. Si bien que les enfants ne maîtrisent aucune langue.
Paragraphe 4 : L’adoption de certains mots issus des pays émergents prouve qu’il ne faut pas, abandonner sa culture pour embrasser celle des autres au risque de perdre sa propre identité.
Paragraphe 5 : Compte tenu des liens étroits qui les unissent, le déclin de nos langues induit celui de nos cultures et justifie notre sous-développement.
Paragraphe 6 : Il revient aux parents d’initier leurs enfants à leur langue maternelle pour éviter de tuer noire culture.

Discussion
Pierre-Marie PONE affirme : «Lorsque l’on connaît la nature par la langue d’un autre, on est déraciné parce qu’on perd d’office les spécificités socio-psychologiques » Partagez-vous ce point de vue de l’auteur sur l’acculturation comme conséquence négative de la mondialisation ?
Vous répondrez à cette question dans un développement bien-structure.

Thème : L’acculturation comme conséquence néfaste de la mondialisation. 0,5×54=2pts
Thèse: Lia connaissance de la nature à travers la langue d’autrui entraîne la perte de sa propre identité culturelle.
Problématique : L’adoption de la langue des autres constitue-t-elle toujours une forme d’aliénation culturelle ?
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.

Plan possible :
Première partie: La connaissance de la nature à travers la langue d’autrui comme facteur d’aliénation culturelle.
I. Une connaissance limitée de l’environnement. 2×2=4 pts
 Nommer les éléments de la nature à travers la langue d’autrui crée une distance qui ne favorise pas une réelle maîtrise de cet environnement. L’autre (celui dont on emprunte la langue) devient médiateur entre la nature et nous. Exemple : Pour avoir commencé à cultiver le cacao sous l’impulsion des colons, les Africains n’en maîtrisent pas toutes les vertus. Cette culture leur est demeurée étrangère. Ils attendent des autres qu‘ils leur disent à quoi sert le cacao et perdent ainsi beaucoup.
 Ignorer les mots pour nommer son environnement coupe l’Africain de cet environnement.
L’Africain s’intéresse plutôt à l’environnement des autres qu’il sait désigner. Pendant longtemps, nos manuels scolaires ont présenté des plantes, des saisons, des réalités complètement étrangères à notre environnement. Bien que des Africains aient excelle dans les études, ils n’ont pas pu faire décoller leur continent parce leurs connaissances ne cadraient pas avec leur environnement.
2. Une incapacité notoire à transformer l environnement. 1,5×2=3 pts
 Coupés de leur propre réalité, les Africains ne connaissent pas leur environnement et ne s’y intéressent pas. Ils ne peuvent par conséquent pas le développer. En ce qui concerne les richesses du sous-sol, les Africains attendent que ce soient les autres qui prospectent, découvrent et exploitent. Résultat, les exploitants, étrangers leur font du chantage et fixent les prix qui ne sont pas à l’avantage des Africains, pourtant propriétaires.
Transition: Parce que les Africains ne maîtrisent pas leurs langues, leurs cultures et donc leur environnement, ils restent coupés du monde et sont obligés d’adopter les savoir-faire des autres.
Mais la maîtrise de la langue d’autrui constitue-t-elle toujours un handicap ?
Deuxième partie : La maîtrise de la langue d’autrui peut parfois constituer un atout. 0,75×4= 3 pts
1. Nos langues maternelles ne permettent pas de désigner tous les objets.
 Nos langues maternelles ne nous permettent pas de désigner certains éléments de nos milieux naturels. Nous sommes donc obligés d’utiliser des mots empruntés.
Exemple : certaines fleurs, certains objets d’usage courant ne peuvent être désignés que par des mots étrangers.
 Les connaissances venues d’ailleurs peuvent favoriser le développement de notre pays. Elles permettent de décrire, comprendre, transformer.
Exemple : la transformation de nos produits locaux comme le cacao, le café, le bois, le karité, etc.
2. La connaissance des langues étrangères constitue un atout.
 Dans votre monde globalisé, la maîtrise des langues étrangères peut faciliter l’intégration dans des pays ou des milieux étrangers. 1pt
 Lors de la recherche d’un emploi, la maîtrise d’une ou de deux langues étrangères peut constituer un atout déterminant et favoriser le recrutement du candidat.
3. La connaissance des langues étrangères connue catalyseur du développement de nos propres langues. 1 pt
À partir du vocabulaire scientifique véhiculé par les langues étrangères, nos linguistes se sont attelés à élaborer des dictionnaires de langues nationales.
Exemples: les dictionnaires des langues bassa, ewondo, mendjumba, fufuldé, etc. Cet enrichissement de notre vocabulaire peut nous amener à nous intéresser davantage à notre milieu et à le développer.
Synthèse: Â partir de l’autre, on apprend, on connaît, on maîtrise son environnement. On s’y attache et on Palme parce qu’on le comprend mieux. La maîtrise de la langue des autres constitue donc plutôt un atout qu’un handicap.

Correction sujet II

Sujet de type 2 : Commentaire composé
Situation du texte: Le texte à commenter est un extrait du chapitre 3 de la première partie de Bel – Ami, roman de Guy de Maupassant publié en 1835. li fait suite à l’invitation que Georges Duroy a reçue de se rendre chez M Walter, le directeur du journal La Vie française.
Idée générale : Les impressions et les sentiments de Duroy su: sa mise avant et après sa réflexion par la grande glace murale.
Deux centres d’intérêt :
 L’appréhension de Duroy avant la perception de son reflet.
 L’assurance acquise par Duroy après la perception de l’harmonie de sa tenue.
Première partie : L’appréhension de Duroy sur l’image que renvoie sa tenue.
I. La médiocrité de la tenue de Duroy.
– Une tenue faite d’éléments composites pris à gauche et à droite ct dont l’harmonie n’est pas assurée : «l ensemble de sa toilette l’inquiétait », « défectueuse en tout »
– L’utilisation d’un vocabulaire péjoratif pour mettre en évidence la médiocrité de sa tenue : « défectueuse en tout », « bottines non vernies », «chemise de quatre francs cinquante », «le plastron trop mince », « son pantalon un peu trop large », « cette apparence fripée». D’après description, Duroy semble mal fagoté.
2. L’anxiété de Duroy à la perspective de l’impression que produira sa tenue auprès de ses hôtes et des autres invités.
– L’emploi de l’accumulation des adjectifs péjoratifs traduisant sa crainte de paraître empoté devant les autres invités : « Il était un peu gêné, intimidé, mal à l’aise. ».
– Le champ lexical de L’appréhension : « l’ensemble de sa toilette l’inquiétait », « il montait lentement les marches, le cœur battant, l ‘esprit anxieux, harcelé surtout par la crainte d’être ridicule» « il s’exagérait les imperfections », « s’affolait à l’idée d’être grotesque », « peur», « crainte ».
Transition : Face à tous les défauts que Georges Duroy suppose à sa tenue, il redoute de se montrer ridicule devant les autres invités.
Deuxième partie : La satisfaction de Duroy devant l’image que reflète le miroir.
1. L’agréable surprise de Duroy face son image. –
– L’image que renvoie le miroir contraste tellement avec ce que Duroy redoutait qu’il ne se reconnaît pas : « et, soudain, il aperçut en face de lui un monsieur en grande toilette qui le regardait », «il s’était pris pour un autre, pour un homme du monde, qu’il avait trouvé fort bien, fart chic »
– Le champ lexical de la surprise ; « Duroy fit un mouvement en arrière », « il demeura stupéfait », « un élan de joie le fit tressaillir », « en s ‘apercevant brusquement dans la glace, il ne s’était même pas reconnu. »
Il s’agit d’une hyperbole qui met en relief l’intensité de la surprise de Duroy.
2. Le ravissement de Duroy devant sou image.
– L’appréciation avantageuse de sa tenue : «il reconnaissait que, vraiment, l ‘ensemble était satisfaisant ».
– L’emploi d’un lexique traduisant la satisfaction : « l’étonnement, le plaisir, l’approbation ».
3. L’assurance et l’estime de soi.
– Face à l’image flatteuse que lui renvoie le miroir, Duroy gagne en assurance et son estime de soi grandit.
– Duroy, plus sûr de lui, cherche désormais à séduire les dames. Il imagine des astuces pour se hisser à la hauteur de l’homme du monde qu’il a aperçu dans la glace : «Alors il s’étudia comme font les acteurs pour apprendre leurs rôles. » ; « Il se sourit, se tendit la main, fit des gestes, exprima des sentiments» ; « il chercha les degrés du sourire et les intentions de l’œil, pour se montrer galant auprès des dames, leur faire comprendre qu’on les admire et qu’on les désire ».
Intérêts du texte :
– Intérêt stylistique : Richesse des procédés d ‘écriture (métaphores, allusion, caractérisation, etc.).
– Intérêt psychologique : L’appréhension de Duroy sur l’impression que sa tenue va produire, son assurance et son désir de séduire les dames une fois rassuré sur l’élégance de tenue.
– Intérêt social : relatif à l’importance de la tenue vestimentaire dans les rapports sociaux.
– Intérêt dramatique : Duroy réussira-t-il à s’intégrer dans le grand monde et à séduire les dames ?

Correction sujet III

Sujet de type 3 : Dissertation
Selon Philippe Sellier, les personnages des œuvres littéraires «incarnent notre désir d’échapper aux limites d’une vie terne pour accéder à la lumière, notre volonté de quitter les bas-fonds pour les hauts espaces… »
À la lumière des œuvres littéraires étudiées ou lues, discutez ces propos.

Thème : La fonction/ le rôle des personnages des œuvres littéraires.
Reformulation : Les personnages des œuvres littéraires nous aident à nous surpasser/ nous élever.
Type de plan : Le sujet incline à adopter un plan dialectique.
Problématique: Les personnages des œuvres littéraires nous permettent-ils toujours de nous surpasser ?
Plan possible :
Première partie : Les personnages des œuvres littéraires comme modèles d’élévation. 1,5×4 = 6 pts
1. Le parcours des personnages des œuvres littéraires est souvent jalonné d’épreuves.
 Dans la plupart des œuvres littéraires, les personnages sont confrontés à des difficultés parfois insurmontables. Ils se battent pour s’en sortir. Au début de Bel-Ami, Georges Duroy a à peine de quoi ne pas mourir de faim. Il est confronte à des problèmes de logement, de nourriture, en un mot, il vit dans la précarité.
 Certains personnages, comme Ben Du Toit, se battent contre des institutions iniques. En Afrique du Sud en effet, le racisme est institutionnalisé et les lois qui régissent le pays sont à la défaveur des Noirs. Les communautés blanche et noire sont dressées l’une contre l’autre. Ce qui rend la cohabitation difficile.
 Dans Balafon, c’est la situation du continent africain qui est déplorée. Ce continent a en effet subi de graves traumatismes, notamment l’esclavage et la colonisation dont les séquelles restent dommageables pour tous les peuples. Ces épreuves suscitent chez les personnages l’envie de s’élever.
2. Les personnages des œuvres littéraires boostent notre désir de grandeur.
 Face aux ‘difficultés qu’ils rencontrent, les personnages des œuvres littéraires recherchent souvent le succès et notamment l’acquisition des biens matériels ou le pouvoir. Duroy, pauvre et sans véritable talent, ambitionne de se hisser sur les cimes de la société. Il finit par se marier en grande pompe avec la fille de l’un des hommes les plus puissants puisqu’il détient le 4° pouvoir (la presse) et peut ainsi influencer la vie sociale et politique.
 Dans Balafon, Engelbert MVENG, porte- parole des Africains, exprime dans ”Lettre collective”, leur ambition d’accéder à la science et à la technologie et d’explorer un jour l’espace: « En Afrique/ On admire la technique, la science, les machines,/ On admire les avions, les fusées, les spoutniks/ Car demain nous aussi nous voguerons vers la lune,/ Nous irons danser sur les étoiles […]».
 Dans un monde divisé, Ben Du Toit rêve de cohésion. Il défend la cause des Noirs alors qu’il n’en est pas un. Il incarne ainsi l’ambition de l’homme de grandir moralement et de s’élever dans une société dévorée par la haine. C’est l’élévation morale.
Transition : Les personnages des œuvres littéraires, confrontés à des difficultés, luttent pour s’en sortir et boostent ainsi notre désir d’ascension sociale. Mais pouvons-nous toujours nous inspirer de l’exemple des personnages des œuvres littéraires pour nous élever socialement ?
Deuxième partie : Certains personnages littéraires nous tirent plutôt vers le bas ou vers des rêves démesurés.
I. La conduire de entraîna; personnages littéraires n ‘es! pas exemplaire
 Certains personnages littéraires s’illustrent par leur immoralité, leur cruauté, leur méchanceté et ne peuvent servir d’exemples. Dans Les Chauves-souris de Bernard, Bilanga, corrompu, adultère, père et mari irresponsable, ne peut par sa conduite, inspirer un désir d’élévation.
 Ceux des personnages qui échouent dans leur désir d’ascension ne constituent pas des modèles. Charles Bovary rate tout ce qu’il entreprend, ses études, sa carrière, son mariage. De ce fait, il est un contre-exemple. Il en est de même pour son épouse Emma qui, au lieu de vivre rêve et ne saurait, de ce fait, constituer un modèle.
2. Les rêves de certains personnages sont trop utopiques pour être un levain pour l’ascension.
Certains personnages littéraires nourrissent des rêves irréalisables à l’échelle humaine. Les rêves de grandeur de l’Afrique formulés par Engelbert MVENG ne peuvent devenir réalité par un coup de baguette magique.
 La cohésion souhaitée par André Brink requiert les efforts de tout un peuple pour être mise en œuvre.
 Dans La tragédie du roi Christophe, le rêve du roi de construire, en très peu de temps une citadelle pour matérialiser la grandeur des Noirs est si démesuré qu’il aboutit fatalement à un échec.
Synthèse: Les personnages de la littérature ne sont pas toujours des modèles d’ascension. Leur conduite ne mérite, ou ne peut être copiée pour nous entraîner au faîte de nos ambitions.

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