AES BEAC 2024 – Liste des candidats au concours de recrutement des AES a la BEAC.Les candidats qui auront passé l’examen avec succès effectueront un stage de 9 mois maximum dans les directions nationales ou agences de la banque centrale de leurs pays ou en France. Ce stage déterminera la signature ou non de leurs contrats de travail.
Au total, 4 149 candidats ressortissants des six pays de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, RCA et Guinée équatoriale) prendront part aux épreuves écrites du concours de recrutement de 45 agents d’encadrement supérieur annoncé en fin d’année 2021 par la Beac. Les épreuves se dérouleront le 28 mai 2024 dans les capitales des six pays de la Cemac et à Paris, où cette banque centrale dispose d’un bureau.
Avec un contingent de 2 146 postulants éligibles à ce concours de recrutement, le Cameroun présente à lui tout seul plus de la moitié des candidats en lice. Ce pays présenté comme la locomotive économique de la zone Cemac affiche pratiquement quatre fois le nombre de candidats du Tchad, qui détient le 2e contingent avec 545 postulants. Viennent ensuite le Gabon (433), la RCA (355), le Congo (346) et la Guinée équatoriale (114). 210 autres candidats issus de ces différents pays composeront à Paris.
Pour rappel, les postes à pourvoir sont ouverts dans des métiers tels que la gestion des réserves de change, études et stabilité financière, programmation et politique monétaires, système d’information comptable, audit et contrôle de gestion, informatique, gestion des ressources humaines, droit, monétique, ingénierie civile, actuariat et management de projets, apprend-on.
Les candidats qui seront finalement recrutés au terme d’un stage n’excédant pas neuf mois, apprend-on, seront appelés à travailler dans les directions nationales et les agences de la Beac des six États de la Cemac, ou au bureau de cette banque centrale à Paris.
Le nombre de candidats en lice, rapporté au nombre de postes ouverts dans le cadre de ce concours de recrutement, révèle que la recherche d’un emploi décent est une question épineuse dans l’ensemble des pays de l’espace Cemac.
